La Macédoine jouit d’une croissance économique favorable et présente de nombreux avantages fiscaux. Son gouvernement a et souhaite continuer à débloquer l’accès au financement des politiques de libéralisation du commerce et des incitations fiscales à venir. Les entreprises créées en Macédoine continueront de bénéficier des projets du gouvernement visant à créer des zones exemptes d’impôt et à réduire la charge fiscale.
La Macédoine est en route pour devenir membre de l’UE et le 30e pays membre de l’OTAN. Son économie est stable et en constante progression. L’impôt sur les sociétés ne dépasse pas 10%. L’impôt sur le revenu des personnes physiques est fixé à 10%.
Le pays compte 33 conventions en matière de double imposition et divers accords de libre-échange : trois multilatéraux (ASA, AELE, CEFTA) et deux bilatéraux (Turquie et Ukraine).
Les entreprises informatiques bénéficient de l’infrastructure permanent à haut débit et des systèmes de télécommunications numériques que la Macédoine offre. Le pays a une main-d’œuvre hautement qualifiée et à faible coût. Le pays possède deux aéroports internationaux et un excellent réseau routier.
Les avantages de créer une entreprise en Macédoine
La forme juridique la plus commune en Macédoine est la société à responsabilité limitée connue sous le nom de Drushtvo so Ogranichena Odgovornost (D.O.O). Ce type de société est constitué d’un capital social minimum de 5000 EUR (306 000 MKD) et d’un seul actionnaire qui n’a pas besoin de la résidence macédonienne pour mener à bien la constitution. Les besoins en substances sont très faibles. Les bureaux virtuels et les sociétés de prêt à l’emploi sont autorisés. Avec des documents simplifiés et correctement soumis, la création d’une entreprise ne prend que dix jours ouvrables.
Le gouvernement macédonien dispose d’un système de guichet unique électronique qui permet aux investisseurs d’enregistrer leurs entreprises 4 heures après le dépôt de la demande. Il faut au minimum 1 à 2 jours ouvrables dans la pratique pour mener à bien le processus de création.
Les ressortissants étrangers, tout comme les ressortissants macédoniens, peuvent créer cinq types de sociétés : sociétés à responsabilité limitée, sociétés par actions, sociétés en commandite, sociétés en nom collectif et entreprises individuelles. Il est possible de créer des succursales et des filiales à travers le pays.
FORMES DE SOCIÉTÉS MACÉDONNIENNES
Création d’une société à responsabilité limitée – Drushtvo so ogranichena odgovornost (DOO)
Le type de société idéal pour les investisseurs nationaux et internationaux, principalement pour son organisation simple et rapide. Nécessite d’avoir au moins un seul administrateur actionnaire unique / résident / non-résident. Le capital libéré n’est que de 5000 euros (306 000 MKD). Un chiffre d’affaires inférieur à 170.000 € ne nécessite pas d’audit annuel.
Création d’une société par actions à un ou deux niveaux – Akcionersko Drushtvo (AD)
Les entrepreneurs préfèrent les sociétés par actions pour la création de PME. Il en existe deux types : à un ou deux niveaux.
- Une société par actions à un niveau: Requiert un conseil d’administration préélu avant la constitution
- Une société par actions à deux niveaux: Avant la constitution de la société, un conseil d’administration pré-élu composé de 3 administrateurs et 3 actionnaires nationaux / étrangers est nécessaire
Création d’une société en commandite – Komanditno Drustvo (KD)
Les sociétés en commandite établies en Macédoine exigent que leur direction soit gérée avec un minimum de deux partenaires de nationalité nationale / internationale. L’un doit être un commandité et l’autre un commanditaire. Comme pour la D.O.O., à moins que le chiffre d’affaires annuel d’une société à responsabilité limitée ne dépasse les 170.000 €, il n’y a pas besoin d’audit annuel. Un capital libéré de minimum 1€ est requis pour la constitution de la société.
COMMENT CRÉER UNE SOCIÉTÉ DOO EN MACÉDOINE
Les inscriptions des entreprises via le système de guichet unique se font grâce aux 28 bureaux intégrés numériquement en Macédoine.
